C’est le 29 mars 1796 que François-Athanase Charette de La Contrie, communément appelé Charette, dernier généralissime de la Grande Armée Catholique et Royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz, fut fusillé à Nantes, sur la place Viarme, après avoir longuement et courageusement combattu les troupes de la révolution impie.
Capturé par le républicain Jean-Pierre Travot, le 23 mars 1796, dans les bois du manoir de La Chabotterie (paroisse de Saint-Sulpice-le-Verdon), le « Roi de la Vendée », fut conduit à Nantes.
Sans surprise, il fut condamné à mort.
Ce 29 mars 1796, il fut donc conduit sur la place Viarme, en face du peloton d’exécution.
Charette est prêt.
Confiant dans le Seigneur pour lequel il a combattu, il prie : « In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum : Seigneur, entre Vos mains je remets mon esprit ». Puis, refusant d’avoir les yeux bandés, il dirige lui-même le peloton de sa propre exécution, en lançant aux soldats : « Lorsque je fermerai les yeux, tirez droit au cœur ! »
Au moment où ses exécuteurs ont ouvert le feu, dans un ultime réflexe de combattant, il s’est élancé en avant…